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OPÉRATION « PAYS PROPRE » du Gouvernement OUATTARA: CISSOKO Moussa répond - une 2ème fois en Août 2011 - à DOUMBIA Major.

par CISSOKO Moussa dit Moses

publié dans ACTUALITÉS POLITIQUES IVOIRIENNES et INTER.

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                                                     Mme Anne Désirée OULOTTO,

                                                   Ministre de la Salubrité Urbaine

 

               Mon frère Doumbia Major, merci de rappeler qu'on a certainement un ancêtre en commun. On a plus que ça en commun, l’histoire démontre que les CISSOKO sont des DOUMBIA. En réponse à ton article d’hier, je puis dire que JE NE DOUTE PAS un seul instant que TU AIS SOUTENU le Président Alassane OUATTARA pendant et après le 2ème TOUR des élections qui ont débouché sur une crise postélectorale sans précédent.

 

               Certains de tes écrits ou conférences plaident en ta faveur ne serait-ce que sur Facebook et ton site internet. En plus, toi et moi nous nous sommes même serrés les mains le JEUDI 11 NOVEMBRE 2010 à la MAISON du PARTI du PDCI, lors de la CÉRÉMONIE D’INVESTITURE du Docteur Alassane OUATTARA en tant que candidat de la grande famille du RHDP ce, à la faveur du 2ème TOUR des élections présidentielles où le Président BEDIE a demandé à tous les militants et sympathisants de cette coalition de partis politiques de voter pour ADO. N’ayant eu de place dans la salle qui était pleine à craquer, NOUS ÉTIONS TOUT DEUX ARRÊTÉS CÔTE À CÔTE, et ensemble nous avons suivi, tout yeux tout oreilles, l’événement de bout en bout. Si je ne me trompe, je pense que tu as même plus que de la sympathie pour le Président OUATTARA.

 

               Dans mon précédent article, j’ai avoué que SUR CERTAINS SUJETS, je n’avais RIEN À REDIRE tant tes remarques et argumentations étaient pertinentes et mûrement réfléchies.

                Mais sur LE SUJET CRUCIAL et fort BRÛLANT de L’OPÉRATION « PAYS PROPRE » ton POINT de VUE que je respecte d’ailleurs NE SAURAIT rencontrer MON ASSENTIMENT, pas plus que CELUI de CEUX qui ÉTAIENT au POUVOIR HIER et qui, subitement, SE DÉCOUVRENT QUELQUE AMOUR ou un BRIN de SYMPATHIE pour SES habitants DÉGUERPIS des QUARTIERS PRÉCAIRES dont ils furent 10 ans durant LES BOURREAUX. N’est-ce pas EUX qui taxaient CES QUARTIERS de NIDS de REBELLES ou de CACHES d’ARMES et d'ASSAILLANTS ?

 

               Sans ambages, les gens ont LA MÉMOIRE COURTE quand CELA les ARRANGE. Qui ne se souvient pas des DESCENTES NOCTURNES et ATROCEMENT PUNITIVES des FORCES aux ORDRES de L’ANCIEN RÉGIME dans ces BAS QUARTIERS pour, selon leurs propres termes, DÉBUSQUER les REBELLES et ASSAILLANTS qui s’y trouveraient.  

 

               Avons-nous oublié les ANGOISSES, les PLEURS et les CRIS des HABITANTS de « Boribana », « Washington », « Yao Séhi » et j’en passe pendant CES HEURES CHAUDES où LA MOINDRE MANIFESTATION PACIFIQUE de L’OPPOSITION était RÉPRIMÉE dans le SANG et par le glaive. Ces pauvres (au propre comme au figuré) ont TIRÉ UN TRÈS LOURD TRIBUT à ces SORDIDES EXACTIONS.

                Il me semble donc INCONSÉQUENT que des gens qui, hier, ont réclamé à cor et à cri LE CHANGEMENT soient de ceux qui, aujourd’hui, VILIPENDENT les mesures de DÉGUERPISSEMENT du GOUVERNEMENT OUATTARA mises COURAGEUSEMENT en branle par la Ministre Anne Désirée OULOTO que JE FÉLICITE au passage et que moi non plus je ne connais personnellement. Je me l’explique donc difficilement.

 

               Comment peut-on, EN CE 21ème SIÈCLE, faire PREUVE à ce point de LAXISME en s’arrogeant le droit de CRITIQUER une OPÉRATION de DÉGUERPISSEMENT de nos POPULATIONS vivant dans des TAUDIS et dans des CONDITIONS D’HYGIÈNE INSALUBRES qui font d’eux des PERSONNES TRÈS VULNÉRABLES que des INDIVIDUS sans FOI ni LOI ont, dans un passé récent, TRAITÉ de MOINS que RIEN.

 

               À ces individus-là, je demande de METTRE FIN à LEURS REGARDS HYPOCRITEMENT COMPATISSANTS vis-à-vis de NOS MAL-LOGÉS pour qui, ILS N’ONT JAMAIS EU que DU MÉPRIS. Je le confesse, ce sont des MESURES non pas draconiennes mais DOULOUREUSES A PRIORI mais qui s’avèrent NÉCESSAIRES et BÉNÉFIQUES A POSTERIORI tant il est prouvé que DES SITES leur avaient ÉTÉ, il y a de cela plusieurs années, OCTROYÉS pour leur RELOGEMENT.

                Oui, mon frère Doumbia Major, je suis d’accord avec toi que LE DROIT AU LOGEMENT est un DROIT hautement HUMAIN à la fois FONDAMENTAL, UNIVERSEL, SACRÉ et même CONSACRÉ. Mais CE DROIT ne doit aucunement s’entendre STRICTO SENSU (au sens strict ou restreint) qui le réduirait AU SIMPLE FAIT d’avoir UN TOIT AU-DESSUS DE SA TÊTE.

                LE DROIT AU LOGEMENT doit surtout être appréhendé LATO SENSU (au sens large) comme LE DROIT À UN LIEU où l’on puisse VIVRE en SÉCURITÉ, dans LA PAIX, LA QUIÉTUDE et LA DIGNITÉ. Est-ce le cas de NOS PARENTS vivant quasiment dans le dénuement dans ces quartiers précaires où CERTAINES MAISONS sont EN PENTE ou NEZ À NEZ avec LA LAGUNE?

 

               Ne sont-ils pas les plus exposés au froid, à L’HUMIDITÉ, à la chaleur, au VENT, à la pluie, aux INONDATIONS, courts circuits, ÉLECTROCUTIONS, propagations de maladies, ÉPIDÉMIES, banditismes, INCENDIES, accidents, BRIMADES de toutes sortes, ALCOOL et DROGUE, risques d’ANALPHABÉTISME pour les ENFANTS et de PROSTITUTION pour les JEUNES FILLES qui, régulièrement, font des FUGUES puisque complexées par leurs CONDITIONS de VIE ... ?

 

               L’État doit-il LES LAISSER MOURIR et venir à chaque fois COULER des LARMES de CROCODILES ou FAIRE des DONS à DES FINS égoïstement ÉLECTORALISTES comme ce fut le cas par le passé ? Encore une fois, je dis non ! Voilà un peu ce pour quoi j’estime, et je l'assume, que LE PRÉSIDENT OUATTARA et son équipe gouvernementale ont bien fait d’emboucher la trompette du déguerpissement qui, à n’en point douter, donnera des fruits, j’allais dire, comestibles pour tous.

Juste un point de vue!

 

Par CISSOKO Moussa dit MOSES

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