COLOMBIE - CÔTE D'IVOIRE, les ERREURS de LAMOUCHI. Par CISSOKO Moussa (MOSES)
Coaching gagnant de Sabri LAMOUCHI face au JAPON qui nous
a valu la victoire 1 - 2 face à une très bonne formation nipponne
même si, il faut le reconnaître, nous étions un cran au-dessus d’elle.
Par contre, mauvais coaching du Sélectionneur ivoirien
lors du 2ème match contre la COLOMBIE qui est unanimement
reconnue comme faisant figure de favorite de notre groupe.
En effet, le score étant encore vierge à la 60ème minute - ce qui
pouvait être un bon résultat final pour la Côte d’Ivoire – il n'y avait pas,
absolument pas urgence à faire rentrer Didier Drogba (36 ans).
Soit, au vu de son entrée tonitruante et salvatrice contre le Japon,
il devait être titularisé d’emblée soit, une fois remplaçant,
il ne devait faire son entrée sur le terrain que si nous étions
menés au score, un peu comme le Cameroun avait utilisé
Roger Milla pendant le Mondial italien en 1990.
Salomon Kalou (28 ans) devait commencer le match contrairement
à Serey Dié (29 ans) qui n'avait pas vraiment brillé lors du 1er match.
Max-Alain Gradel (26 ans), lui ne devait pas être titularisé d'entrée au
vu du match plus que moyen livré par Kalou contre le Japon.
Bony Wilfried (25 ans), buteur dans l’âme et percutant à volonté
ne devait pas être remplacé. Même si jusque-là, il ne parvenait pas
à trouver la faille, sa fraîcheur physique, sa percussion et son
sens inné du but auraient fini par avoir raison de la
défense archi-hermétique de la Colombie.
L’euphorie ou probablement la pression a eu
raison de Sabri LAMOUCHI qui aurait même pu envisager
une nouvelle association DROGBA – BONY.
Ce qui nous aurait donné, comme face au JAPON,
un meilleur résultat que celui qu’on a connu, c’est-à-dire une
victoire à l’arrachée face à cette équipe sud-américaine
qui au final nous a battu 1 à 2.
Et puis Mathis Bolly (23 ans, natif d’Oslo en Norvège),
la surprise du chef ? Si tant est que c’en était une,
alors-là, elle ne fut pas du tout agréable.
Que pouvait espérer le franco-tunisien en lançant un tel novice
dans un tel match à gros enjeu comme ça ?
Quant à Yaya Touré (31 ans), il semblait fort émoussé en 2nde période.
Même les coups francs qu’il tirait témoignaient de cette fatigue.
N’oublions pas que des 23 joueurs ivoiriens, il est celui-là même
qui a eu la plus longue saison. Lamouchi aurait dû avoir le
courage de le sortir, ne serait-ce qu’en prévision des joutes futures.
Car une coupe du monde ne se limite pas à une, deux
ou trois confrontations, surtout quand on a l’ambition d’aller
beaucoup plus loin dans la compétition.
Pour cela, il y a des risques à prendre par le coach qui devrait
pouvoir ménager, le cas échéant, certains joueurs fussent-ils les meilleurs.
En ce qui concerne la défense ivoirienne, il faut le dire crûment,
l’axe central est notre maillon le plus faible, tant sur l’aire de jeu
que sur le banc de touche.
Didier ZOKORA (33 ans), qui semblait le plus rassurant,
a écopé d’un 2ème carton jaune synonyme de suspension
pour le prochain match après celui pris face au JAPON.
Sûrement que pour le match contre la GRÈCE, on aura recours,
à notre corps défendant (le mot est peut-être fort),
à TOURE Kolo Habib (33 ans) qui, manquant visiblement
de compétition, n’est pas au mieux de sa forme quoiqu’il
est beaucoup plus vif et expérimenté qu’un
BAMBA Souleymane (29 ans) lourd à satiété,
lent à merci et hyper nonchalant.
Fort de cela, on est en droit de se demander si,
face à des attaquants rapides à souhait comme
Lionel Messi, Thomas Müller ou Luis Suarez, notre
chancelante défense ne volerait pas en éclats.
Mais bon, il ne faut pas faire la fine bouche, l’équipe actuelle
nous donne satisfaction. Bien en place tactiquement, volontaire,
solidaire avec un jeu collectif séduisant, on peut le dire,
il y a de bonnes raisons d’y croire. La balle est tout de même
dans le camp de l’entraîneur Sabri LAMOUCHI qui ne doit
pas avoir d’état d’âme dans le choix de ses hommes.
Par CISSOKO Moussa (MOSES)